Agence Panafricaine d'information

Maurice va introduire de nouvelles pénalités fixes pour les déchets sauvages

Port-Louis, Maurice (PANA) – Le ministre mauricien de l'Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, Kavydass Ramano, a annoncé, lundi, l'introduction de nouvelles pénalités forfaitaires pour les détritus et les déversements illégaux, lors du lancement d'une campagne de sensibilisation sur les détritus et les déversements illégaux dans l’île.

M. Ramano a déclaré que les détritus dans les rues, les locaux vacants, les trottoirs, les routes, les réserves routières, les terrains abandonnes, les terres de l'État ou tout autre lieu public seront passibles d'une amende de 3.000 roupies et de 5.000 roupies les détritus dans la nature, le parc public, la plage publique, la lagune ou toute partie de la mer, entre autres.

Les pénalités fixes pour le déversement illégal de tout déchet ménager, commercial ou industriel, épave de véhicule, débris de construction, meubles ménagers, carcasse d'animal, déchets médicaux, déchets verts sur tout lieu public ou cours d'eau ont été portées à 25.000 roupies. (Rs 40,00 = 1 $ US)

Selon le ministre, cette initiative vise à construire une île Maurice plus propre et plus verte, « car les détritus et les décharges illégales ont un impact négatif sur l'environnement, l'économie et la société. »

Il a également insisté sur certaines de leurs conséquences telles que le blocage des drains et des voies navigables qui provoque des inondations, ainsi que la pollution marine et la destruction de la flore et de la faune aquatiques/marines.

Citant des chiffres de la police de l'environnement, le ministre a indiqué que depuis 2018, jusqu'à ce jour, ce service de police a appliqué un total de 6.788 contraventions pour détritus et déversements illégaux et quelque 679 avis de réduction de la pollution visuelle ont été émis.

« Il faut refuser ce dont nous n'avons pas besoin, réduire ce dont nous avons besoin, réutiliser ce que nous consommons et recycler ce que nous ne pouvons pas refuser, réduire et réutiliser », a-t-il souligné.

Il a ajouté que des techniques plus durables sont envisagées pour revaloriser les déchets et seront mises en œuvre conformément au concept d'économie circulaire, tout en rappelant que l'objectif du ministère en matière de détournement des déchets de la mise en décharge est de 70 % d'ici 2030.

-0- PANA NA/JSG 22juin2021