Agence Panafricaine d'information

Les ressources du pays sont contrôlées par le gouvernement libyen légitime, selon le PM

Tobrouk, Libye (PANA) - Le Premier ministre libyen, Abdallah Al-Theni, a affirmé samedi, que les ressources de l'Etat sont sous le contrôle de son gouvernement au moment où le Premier ministre du gouvernement parallèle nommé par le Congrès général national (CGN) Parlement sortant réclamaient le versement du budget aux municipalités.

M. Al-Theni a affirmé au cours d'une conférence de presse à Tobrouk (Est) que son gouvernement qu'il doit présenter demain dimanche au Parlement pour lui accorder sa confiance après avoir rejeté une première mouture, est le gouvernement légitime du pays, car issu du Parlement qui est élu par le peuple.

Le Premier ministre du gouvernement de Salut national nommé par le CGN, Omar Al-Hassi, a demandé vendredi soir à certains pays qu'il n'a pas nommés, de cesser leurs ingérences dans les affaires libyennes, s'engageant à respecter les chartes, conventions et accords internationaux et demandant au CGN et à la Banque centrale de Libye d'accélérer le versement des budgets alloués aux municipalités.

Evoquant la situation dans le pays, Abdallah Al-Theni a appelé samedi les gens "raisonnables" à s'asseoir sur la table du dialogue, rappelant que le pays est en crise, ce qui exige la conjugaison des efforts de tout le monde.

Le Premier ministre libyen a qualifié ce qui se passe à Ouerchefana et dans la capitale Tripoli de déplorable, demandant à ceux qui sont impliqués dans ces actes de cesser leurs pratiques criminelles et de recourir au dialogue.

La ville de Ouerchefana, située à 20 km à l'Ouest de la capitale, Tripoli, en proie depuis plusieurs jours à des affrontements meurtriers, a été déclarée zone sinistrée par le gouvernement libyen qui a appelé jeudi les forces politiques et la société civile à mobiliser leurs moyens pour sauver les vies et préserver les biens des citoyens.

Human Rights Watch (HRW) a affirmé de son côté, dans un rapport publié dernièrement, que les actes commis par les milices armées en confrontation dans la capitale libyenne, Tripoli et sa périphérie, notamment les attaques contre les civils et les biens privés à Tripoli, sont assimilables à des "crimes de guerre".


-0- PANA BY/IS/SOC 20sept2014