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Le règlement des conflits armés dans les pays arabes au menu du 1er Sommet arabo-européen de Charm El Cheikh

Tripoli, Libye (PANA) - Le premier sommet arabo-européen s'est tenu ce dimanche à Charm el-Cheikh, en Egypte, sous le thème: "Dans notre stabilité, nous investissons", axée essentiellement sur le règlement des conflits armés dans les pays arabes et la lutte contre l'immigration clandestine.

Dans une allocution à la séance d'ouverture du Sommet, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a affirmé que laisser les conflits en Libye, en Syrie et au Yémen sans règlement politique constitue un handicap pour lequel "nous rendrons compte devant les générations actuelles et futures".

"De nombreux dangers assaillent les nations arabes et européennes, dont le premier est le terrorisme odieux qui se propage comme l'épidémie redoutée  (...) qui se propage dans le monde et déstabilise les peuples", a ajouté le président égyptien, précisant que "les peuples de la région souffrent du fait du phénomène du terrorisme, mais beaucoup n’ont pas écouté et l’Égypte a poursuivi ses efforts et fourni des preuves jusqu’à ce que tout le monde soit convaincu du danger permanent".

M. al-Sissi a également appelé à une coopération arabo-européenne pour lutter contre l'immigration clandestine, soulignant que le phénomène croissant des migrations et le développement du terrorisme constituaient les principaux défis en matière de sécurité.

Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, a réaffirmé la gravité des conflits armés en Libye, en Syrie et au Yémen.

Dans son discours à l'ouverture du Somme, Aboul Gheit a déclaré que "la solution militaire à ces problèmes ne les résoudra pas".

Selon lui, "les efforts doivent être intensifiés afin de les résoudre pacifiquement pour fermer de la porte au terrorisme".

Aboul Gheit a également souligné que l'histoire des relations arabo-européennes devait être rebâtie, ajoutant que les défis du terrorisme, des migrations et autres affectaient tout le monde.

Il a souligné que le Sommet constituait le moyen le plus rapide pour relever ces défis, appelant l'Union européenne et les organisations internationales à régler les crise.

"Nous aspirons au règlement de ces conflits par la paix", a-t-il ajouté.

Pour le secrétaire général de la Ligue arabe, "il est clair que le Sommet d’aujourd’hui exprime un fort consensus sur le fait que la solution prévoyant la création de deux États en Palestine est la meilleure solution et que l'Etat soit construit sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem comme capitale."
-0- PANA BY/JSG 24fev2019