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Le président du Conseil libyen réaffirme la disponibilité de son pays à contribuer aux programmes et projets menés par le NEPAD

Tripoli, Libye (PANA) - Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed al-Manfi, a réaffirmé que la Libye contribuera efficacement à la mise en œuvre des programmes et projets menés par l'Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) dans le cadre de son rôle en tant que l'une des structures de l'Union africaine (UA).

Il a rappelé la participation de son pays dans deux groupes économiques : l'Union des pays du Maghreb arabe (UMA) et la Comunauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) en attentant d'abriter le siège de la Banque africaine d'investissement.

Dans un discours mardi soir lors des travaux de la 41ème réunion du Comité directeur des chefs d'État et de gouvernements du NEPAD qui s'est tenue via la technologie Zoom avec la participation des présidents comorien, président en exercice de l'Union africaine, algérien, sénégalais et équato-guinéen et du président de la Commission de l'Union africaine, ainsi que du Directeur exécutif de l'Agence de développement de l'Union africaine, M. al-Manfi a déclaré que son appel visait à accélérer le rythme de la croissance économique et l'intégration sociale, quelques jours avant le lancement du Programme de compétences mondiales pour l'Afrique lors de la prochaine conférence de l'UA.

Il a souligné l'importance d'élargir le cercle de conseil, de mise en œuvre et d'atteindre tous les citoyens africains ainsi que de maximiser les bénéfices de l'Agenda Afrique 2063.

Le responsable libyen a rappelé également que la première décennie 2014-2023 du plan de mise en œuvre de l'Agenda 2063 pour l'Afrique a été marquée par une mise en œuvre inégale en raison de la nécessité d'une plus grande coordination au niveau des programmes de développement nationaux, régionaux et continentaux et de parachever le renforcement des institutions continentales en exhortant les États membres à achever les procédures d’adhésion et de ratification de l’accord régional de libre-échange africain et des institutions financières africaines, de manière à renforcer la capacité du continent à accroître les sources d’autofinancement pour les plans décennaux de développement.

Dans son discours, M. al-Manfi a lancé un appel à la création de plates-formes numériques et traditionnelles aux niveaux local, national, régional et continental pour les représentants des gouvernements, du secteur privé et des propriétaires d'initiatives, qui contribueraient à renforcer la transparence, à échanger des expériences et à renforcer les capacités, soulignant que "cet appel renforcera et consolidera le principe de partenariat entre le gouvernement et le citoyen car il est l'outil et l'objectif du développement".

Il a également appelé à la nécessité de prêter attention au renforcement des capacités du continent et à la consolidation de l'appropriation africaine du développement et de l'intégration entre les pays du continent, à travers des programmes qui visent à donner aux communautés locales, aux femmes et aux jeunes les moyens de bénéficier des opportunités offertes par le numérique, la transformation et l'économie de la connaissance en termes de communication et de réduction des écarts existants, et se concentrer sur la coopération et l'intégration entre les secteurs et l'expansion des industries manufacturières et du commerce intra-commerce à travers lesquelles une valeur ajoutée est obtenue aux matières premières produites par le continent, ce qui conduit à la disponibilité des ressources financières nécessaires à la mise en place d’infrastructures de pointe.

Le président du Conseil libyen, a également appelé à la nécessité pour le Plan d'action de la deuxième décennie 2024-2034 d'assister à une accélération de la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires à travers le continent sur la base de l'intégration dans le cadre géographique des communautés économiques régionales afin de créer de la richesse et améliorer le niveau de vie.

M. al-Manfi a rappelé les justes exigences africaines visant à réduire le fardeau des prêts et du service de la dette et l'incapacité de parvenir à d'autres formules qui permettraient à l'Afrique d'obtenir un financement basé sur le partenariat et le bénéfice commun, soulignant que la sécurité, la stabilité et la prospérité de l'Afrique, qui est riche en ressources naturelles, sa richesse culturelle et civilisationnelle et ses jeunes ressources humaines, sont la sécurité, la stabilité et la prospérité pour le monde.
-0- PANA BY/JSG/SOC 14fév2024