Agence Panafricaine d'information

La première Dame de Gambie s'engage à soutenir les personnes vivant avec le VIH/SIDA

 

Banjul, Gambie (PANA) - La première Dame de la Gambie, Fatoumatta Bah-Barrow, a annoncé, jeudi, son soutien aux personnes vivant avec le VIH/SIDA tout en appelant la société à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination envers ces dernières.

 

Mme Bah-Barrow a pris cet engagement pendant qu’elle présidait une rencontre des acteurs sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant tenue dans un hôtel local à Bijilo sur la côte ouest.

 

L'événement a réuni des acteurs, notamment des ministres, des représentants pays des Nations Unies, des agents de santé et certains patients atteints du VIH.

 

«J'ai le fervent espoir que nous soutiendrons et ferons preuve de solidarité envers cette communauté tout en luttant contre la stigmatisation et la discrimination dirigées contre les personnes vivant avec le VIH/SIDA », a déclaré Mme Bah-Barrow.

 

«Je voudrais que vous pensiez tous au fait que ce sont peut-être eux qui sont infectés aujourd'hui, mais que chacun d'entre nous ou nos proches peuvent être infectés un jour».

 

Elle a exprimé sa consternation en disant qu’"il est plutôt regrettable que parfois les gens meurent des effets de la stigmatisation et de la discrimination et non du VIH lui-même".

 

Plusieurs acteurs, notamment des agents de santé, ont exhorté les populations, en particulier les femmes enceintes, à se faire dépister régulièrement.

 

Ils ont également exhorté les mères à emmener leurs enfants dans les structures de santé pour des dépistages six mois après leur naissance.

 

Selon eux, malgré le fait que le virus de l’immunodéficience humaine [VIH] ne puisse pas être guéri, il peut être traité et a appelé à l'intégration des personnes vivant avec le virus dans la société.

 

Trois femmes audacieuses qui ont avoué vivre avec le virus ont appelé leurs pairs infectés à se rendre dans les centres de santé et à l'hôpital pour recevoir des soins.

 

L'une d'elles qui a avoué vivre avec le virus depuis près de 25 ans, a affirmé : «où que je me trouve, je dis toujours que le VIH n'est pas une maladie mortelle et que ce n'est pas une peine à perpétuité».

-0- PANA MSS/RA/AKA/IS 23janv2020