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Kenya : Le ministre de la culture exhorte le développement de l'industrie du film pour la croissance économique et la cohésion sociale.

Nairobi, Kenya (PANA) - Le monde devient de plus en plus conscient du pouvoir sans cesse croissant du film pour déclencher la croissance économique et enrichir la cohésion sociale, a déclaré ce jeudi, le ministre kényan de la Culture et des sports de haut niveau, Noor Hassan.

M. Noor Hassan, Secrétaire administratif en chef en charge des sports, des arts, et par ailleurs ministre de la Culture du Kenya, a indiqué que le film contribue également à affiner la marque d'une nation.
M. Hassane a tenu ces propos lors de l'ouverture du festival international de film et des sports au musée national à Nairobi.

"L'importance que l'Afrique attache à l'industrie du film est justifiée par l'approbation de la part de l'Union africaine du statut à l'origine de la création de la Commission Cinéma et Audio-visuelle de l'Union africaine (AACC) en 2017", a souligné le haut dignitaire kényan.

Le Conseil des ministres de l'Union africaine, signale-t-on, avait, lors de sa rencontre du 15-17 septembre 2017, approuvé le statut établissant l'AACC comme agence spécialisée de l'Union africaine pour superviser le développement d'une industrie du film et d'un secteur audio-visuel au cours des 50 prochaines années.

"L'AACC a été décrite comme un plan audacieux devant permettre à l'Afrique de rencontrer sa propre histoire à travers les médias et de corriger simultanément une image tordue et ternie du continent par des tierces parties", a ajouté le ministre kényan de la Culture.

M. Hassane a également partagé avec l'assistance, composée de professionnels de films et d'enthousiastes, de journalistes de sports, de producteurs de films, d'administrateurs de sports et de légendes sportives, un rapport de l'UNCTAD qui met en exergue la contribution de l'industrie du film au Produit intérieur brut (PIB).

Selon ce rapport, en 2011, les biens et services de l'industrie créative représentaient 7% du PIB mondial.

Ceci traduisait ainsi un chiffre annuel de 62 milliards de dollars, avec en prévision, une hausse de l'industrie du film qui va avoir une croissance de 93%.

Plus connu sous le nom de KISSF, le festival de 3 jours est le premier de son genre à être organisé en Afrique.

Un total de 1323 films de producteurs originaires de partout dans le monde a été soumis sur une liste restreinte. Mercredi, les jurés en ont retenu pour la phase sélective 191, et parmi ces derniers, des prix seront attribués aux finalistes.

-0- PANA DJ/AR/BAD/IS/SOC 22nov2018