Fin de la Conférence scientifique internationale sur la violence numérique à l'égard des femmes
Benghazi, Libye (PANA) - La Conférence scientifique internationale sur la violence numérique à l'égard des femmes, organisée par le Bureau de soutien et d'autonomisation des femmes de l'Université de Benghazi (Est), s'est conclue au siège de la Chambre des représentants dans la ville après plusieurs communications scientifiques portant sur les stratégies de lutte contre la violence numérique à l'égard des femmes.
La cérémonie de clôture s'est déroulée, dimanche soir, en présence de la députée Aicha Al-Tablagui, de la consule adjointe du Maroc à Benghazi, ainsi que de nombreux chercheurs et spécialistes, a indiqué un communiqué du Parlement libyen.
La dernière journée de la conférence a été consacrée à la présentation de plusieurs communications scientifiques portant sur les stratégies de lutte contre la violence numérique à l'égard des femmes, le rôle de la socialisation dans son atténuation et le renforcement de la sécurité numérique des femmes, ainsi que sur les protections constitutionnelles visant à endiguer ce phénomène.
Des chercheurs de plusieurs pays arabes, dont la Tunisie, le Maroc et l'Algérie, ont participé à la conférence.
Salima Zeidan, membre du comité scientifique, a déclaré que sa participation à la conférence était axée sur l'éducation aux médias comme outil de lutte contre la violence numérique.
Elle a souligné l'importance de la sensibilisation au numérique pour réduire les pratiques abusives à l'égard des femmes en ligne.
Les recherches présentées ont abordé divers sujets, notamment les aspects juridiques, sociaux et psychologiques des violences numériques faites aux femmes, en mettant l'accent sur le développement de solutions pratiques pour renforcer leur protection dans le monde numérique.
La première session de la conférence a été consacrée à la présentation de plusieurs communications, dont une du chercheur libyen, le Dr Anis Al-Zir, intitulée : "La nature des violences faites aux femmes et les moyens de les réduire grâce à la communication et aux médias numériques dans la jurisprudence islamique", ainsi qu'une étude qualitative, menée conjointement par le Dr Suad Mohamed Makki et la professeure Hiba Ibrahim Abu-Dabbous, s'appuyant sur la théorie de la domination sociale par le biais des violences numériques à l'encontre des propriétaires des petites entreprises.
-0- PANA BY/IS/SOC 10nov2025
