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Agence Panafricaine d'information
Ethiopie : Réunion des ministres africains du transport sur la levée des barrières
Addis-Abeba, Éthiopie (PANA) - Les ministres africains ont entamé des discussions pour trouver les voies et moyens capables de résoudre les disputes futures qui naîtront de la mise en œuvre du plan historique de l'Union africaine (UA) pour la levée des barrières qui entravent le développement des compagnies aériennes en Afrique et la libéralisation de l'espace aérien, ont déclaré ce vendredi, les dignitaires de l'organisation africaine.
Selon le Commissaire de l'Union africaine pour l’énergie et les infrastructures, Abou Zeid Amanti, des mesures ont été prises pour enlever petit à petit les accords de services aériens entre différents pays africains et des discussions seraient en cours entre les ministres africains responsables de l'aviation et du transport aérien en vue d'alléger les barrières qui entravent les opérateurs de compagnies aériennes.
"Nous avons été témoins de beaucoup de percées", a déclaré M. Amani au cours d'une conférence de presse tenue au siège de l'Union africaine, où les ministres des Affaires étrangères qui composent le Conseil exécutif, le deuxième organe le plus important de l'Union africaine, tiennent leur réunion habituelle pour préparer l'agenda du Sommet de l'Union africaine prévu ce dimanche.
Selon toujours les hauts cadres de l'Union africaine, la mise en œuvre d'un unique marché africain de transport aérien (SAATM), qui a pour objectif de lever les barrières et les restrictions auxquelles font face les transporteurs aériens, y compris les restrictions sur les décollages et atterrissages dans les aéroports au niveau de l'espace africain, assurera la survie des compagnies aériennes.
"Nous aimerions accroître les capacités du transport aérien des compagnies et encourager les transporteurs aériens africains à devenir les plus grands opérateurs dans l'espace africain", a souligné M. Amani.
Selon l'Union africaine, 80% du trafic aérien hors de l'Afrique est assuré par des compagnies non-africaines. Pour faire profiter aux compagnies aériennes nationales africaines dans cet immense marché, l'Union africaine espère faire la publicité et la promotion des lignes directrices politiques externes pour la négociation des accords de service aérien avec les pays non-africains et les autres régions du monde, selon le département.
La mise en œuvre d'un marché de transport aérien pour l'Afrique requiert de futures négociations avec différents pays pour rejoindre les pays membres du SAATM.
Dans le but de mettre en application sans heurts l'accord historique sur l'aviation, qui vise à libéraliser le marché pour les compagnies aériennes, la Commission de l'Union africaine a annoncé la création de la commission africaine pour l'aviation civile et a nommé son Secrétaire général. La nouvelle agence aura pour mission de superviser la mise en œuvre du SAATM.
Le département de l'UA en charge de l’énergie et des infrastructures continue également d’œuvrer sans relâche pour s'assurer que, de plus en plus, de pays africains rejoignent l'unique Hub de transport aérien, qui a vu ses pays africains membres s'accroître à hauteur de 28 pays, dont les 16 ont signé et se sont engagés en faveur de la révision et de la levée de toutes les barrières qui entravent le secteur de l'aviation africain.
L'UA se penche également sur les mesures à adopter pour faciliter l'accès au marché africain unique du transport aérien et pour le renforcement de la coopération aérienne à travers la domestication de l'accord de Yamoussoukro sur la libéralisation des compagnies aériennes africaines, mais aussi sur la promotion de la sûreté en matière d'aviation au niveau du continent africain.
Avant la mise en œuvre avec succès de l'espace aérien en Afrique, l'UA espère obtenir des textes sur lesquels vont s'accorder les ministres africains de l'aviation et du transport, en vue d'autoriser le lancement de l'agence gérée par l'Union africaine dont le but est de superviser les mécanismes de résolution des disputes entre les compagnies aériennes.
Ces discussions sont axées sur l'amélioration de l'environnement des opérations des compagnies aériennes, y compris la concurrence et les règlements pour la protection des consommateurs, qui ont été adoptés et publiés, selon l'UA.
En attendant, les conclusions préliminaires sur l'impact de l'espace aérien unique en matière d'aviation et les améliorations du marché dans la connectivité aérienne à travers l'Afrique font état d'une réduction au niveau du coût des tarifs aériens. Elles renseignent également que les tarifs aériens au niveau des routes aériennes africaines vont subir une baisse à hauteur de 5%, selon le service de l'UA en charge des infrastructures et de l’énergie.
Le secteur africain de l'aviation a été également renforcé par le nombre de zéro accident mortel enregistré pour la troisième année consécutive, ce qui démontre une fois de plus une conformité au marché et à la dimension sécuritaire.
-0- PANA AO/AR/BAD/IS/SOC 08févr2019
Selon le Commissaire de l'Union africaine pour l’énergie et les infrastructures, Abou Zeid Amanti, des mesures ont été prises pour enlever petit à petit les accords de services aériens entre différents pays africains et des discussions seraient en cours entre les ministres africains responsables de l'aviation et du transport aérien en vue d'alléger les barrières qui entravent les opérateurs de compagnies aériennes.
"Nous avons été témoins de beaucoup de percées", a déclaré M. Amani au cours d'une conférence de presse tenue au siège de l'Union africaine, où les ministres des Affaires étrangères qui composent le Conseil exécutif, le deuxième organe le plus important de l'Union africaine, tiennent leur réunion habituelle pour préparer l'agenda du Sommet de l'Union africaine prévu ce dimanche.
Selon toujours les hauts cadres de l'Union africaine, la mise en œuvre d'un unique marché africain de transport aérien (SAATM), qui a pour objectif de lever les barrières et les restrictions auxquelles font face les transporteurs aériens, y compris les restrictions sur les décollages et atterrissages dans les aéroports au niveau de l'espace africain, assurera la survie des compagnies aériennes.
"Nous aimerions accroître les capacités du transport aérien des compagnies et encourager les transporteurs aériens africains à devenir les plus grands opérateurs dans l'espace africain", a souligné M. Amani.
Selon l'Union africaine, 80% du trafic aérien hors de l'Afrique est assuré par des compagnies non-africaines. Pour faire profiter aux compagnies aériennes nationales africaines dans cet immense marché, l'Union africaine espère faire la publicité et la promotion des lignes directrices politiques externes pour la négociation des accords de service aérien avec les pays non-africains et les autres régions du monde, selon le département.
La mise en œuvre d'un marché de transport aérien pour l'Afrique requiert de futures négociations avec différents pays pour rejoindre les pays membres du SAATM.
Dans le but de mettre en application sans heurts l'accord historique sur l'aviation, qui vise à libéraliser le marché pour les compagnies aériennes, la Commission de l'Union africaine a annoncé la création de la commission africaine pour l'aviation civile et a nommé son Secrétaire général. La nouvelle agence aura pour mission de superviser la mise en œuvre du SAATM.
Le département de l'UA en charge de l’énergie et des infrastructures continue également d’œuvrer sans relâche pour s'assurer que, de plus en plus, de pays africains rejoignent l'unique Hub de transport aérien, qui a vu ses pays africains membres s'accroître à hauteur de 28 pays, dont les 16 ont signé et se sont engagés en faveur de la révision et de la levée de toutes les barrières qui entravent le secteur de l'aviation africain.
L'UA se penche également sur les mesures à adopter pour faciliter l'accès au marché africain unique du transport aérien et pour le renforcement de la coopération aérienne à travers la domestication de l'accord de Yamoussoukro sur la libéralisation des compagnies aériennes africaines, mais aussi sur la promotion de la sûreté en matière d'aviation au niveau du continent africain.
Avant la mise en œuvre avec succès de l'espace aérien en Afrique, l'UA espère obtenir des textes sur lesquels vont s'accorder les ministres africains de l'aviation et du transport, en vue d'autoriser le lancement de l'agence gérée par l'Union africaine dont le but est de superviser les mécanismes de résolution des disputes entre les compagnies aériennes.
Ces discussions sont axées sur l'amélioration de l'environnement des opérations des compagnies aériennes, y compris la concurrence et les règlements pour la protection des consommateurs, qui ont été adoptés et publiés, selon l'UA.
En attendant, les conclusions préliminaires sur l'impact de l'espace aérien unique en matière d'aviation et les améliorations du marché dans la connectivité aérienne à travers l'Afrique font état d'une réduction au niveau du coût des tarifs aériens. Elles renseignent également que les tarifs aériens au niveau des routes aériennes africaines vont subir une baisse à hauteur de 5%, selon le service de l'UA en charge des infrastructures et de l’énergie.
Le secteur africain de l'aviation a été également renforcé par le nombre de zéro accident mortel enregistré pour la troisième année consécutive, ce qui démontre une fois de plus une conformité au marché et à la dimension sécuritaire.
-0- PANA AO/AR/BAD/IS/SOC 08févr2019
