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Ethiopie: L'égalité entre les genres est essentielle pour la consolidation de la paix et le développement durable, selon l'ONU

Addis-Abeba, Ethiopie (PANA) - La vice-Secrétaire générale des Nations-unies, Amina Mohammed, a déclaré lundi, à l'endroit du Conseil pour la paix et la sécurité de l'Union africaine que l'égalité entre les genres est essentielle pour consolider la paix et pour l'atteinte des objectifs pour le développement durable à l'horizon de 2030 à travers le continent.

Lors de son intervention dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, à l'ouverture d'une mission de solidarité commune UA-ONU sur les femmes, la paix et la Sécurité dans la corne de l'Afrique, Amina Mohammed a exhorté les pays africains à créer des espaces pour permettre aux femmes d'accéder aux postes de direction, renseigne un communiqué des Nations-unies.

L'implication des femmes dans les processus de paix les rend "plus inclusifs, efficaces et durables" a-t elle ajouté.

Le communiqué informe en outre que la vice-Secrétaire générale des Nations-unies a également pris part au lancement du chapitre éthiopien du réseau des femmes africaines leaders, avant de s'adresser aux participants d'un événement lié à la campagne Or Bleu des Nations unies, une initiative du Bureau des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime (UNODC) et qui a pour objectif de combattre le trafic humain.

"La plupart des objectifs pour le développement durable des Nations unies plaident en faveur de la lutte contre le trafic humain, la prévention des abus et des exploitations, l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes et les filles, l'éradication des travaux forcés et du travail des enfants et l'arrêt des crimes transfrontaliers organisés", a-t-elle souligné.

"L'élimination de toutes les formes de violence à l'encontre des femmes et des filles dépend de l'existence d'institutions crédibles et efficaces qui peuvent faciliter l'accès à la justice et aux services essentiels", a déclaré la vice-Secrétaire générale des Nations-unies, avant de déplorer le fait que les institutions aient toujours été, dans le passé, la barrière empêchant l'avancée des femmes, une barrière qui, selon elle, demeurerait toujours.

"Les femmes marginalisées et celles qui sont exposées à des risques, avec des ressources limitées ou un accès difficile à l'économie formelle, sont souvent plus vulnérables aux crimes organisés. Trois quart des victimes du trafic humain répertoriées au niveau mondial, sont des femmes et des filles." a-t-elle conclu.

 

-0- PANA MA/BAI/TBM/SOC 22Oct2019​.