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Entrée en jeu de la VAR dans la CAN 2019

  Le Caire, Egypte (PANA) - La Confédération africaine de football (CAF) avait annoncé en septembre 2018 que l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) ferait son entrée à la CAN 2019 à partir des quarts de finale.

Alors, nous y voilà à partir de ce mercredi et le début des quarts. Le match Sénégal – Bénin à 16 heures TU verra donc l’expérimentation en phase finale de CAN de cette technologie déjà testée lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de 2018 au Maroc après avoir fait son entrée dans le football africain pour la première fois lors de la Super Coupe de la CAF en février 2018 à Casablanca, entre le WAC du Maroc et le TP Mazembe de RD Congo.

  Les deux « cobayes » de la VAR en phase finale de CAN, le Sénégal et le Bénin, ont fraichement réagi à l’introduction de cette mesure visant à réduire les injustices causées par des « erreurs évidentes » ou des « sérieux incidents manqués ».

Ainsi, Michel Dessuyer, le coach des « Ecureuils » du Bénin a noté que « cela représente une avancée pour le football », ajoutant malicieusement « j’espère simplement que la technologie va bien fonctionner jusqu’au bout ».

En référence, certainement, à la dernière finale retour de la Ligue africaine des champions entre l’Espérance de Tunis et le WAC où la VAR était restée en rade au stade de Radès dans la banlieue de Tunis, puisque pas en état de marcher même si l’installation était bel et bien en place.

Aliou Cissé, le sélectionneur des « Lions » du Sénégal a, lui, directement eu à faire avec la VAR et n’en a pas gardé un bon souvenir.

Lors de la dernière Coupe du monde « Russie 2018 », son équipe avait bénéficié d’un penalty sur une faute commise par un défenseur colombien sur Sadio Mané avant que l’arbitre serbe qui avait désigné le point de penalty, se ravise pour donner remise en jeu aux Sud-Américains qui s’étaient qualifiés en huitièmes de finale (1 – 0). « Nous connaissons les règles, il faudra faire avec », s’est-il contenté de dire.

  Dans tous les cas, la VAR va entrer en jeu à compter de ce mercredi, mais le dispositif était déjà en place selon la CAF, depuis le début du tournoi et a été simulée sur des matches bien sélectionnés avec la participation des arbitres en charge de la question. Ces derniers sont donc prêts pour officier.

A cette étape importante de la compétition, la CAF a en effet estimé qu’il fallait introduire la VAR pour « avoir une prise de décision de qualité ».

La CAF a tout de même tenu à préciser que l’objectif de la VAR n’est pas d’avoir une précision à 100% sur toutes les décisions, mais a pour principe « interférence minimale, bénéfice maximal ». Et de rappeler que la VAR n’est utilisée que dans quatre cas de figure : pour savoir s’il y a but ou non, s’il y a penalty ou non, s’il y a carton rouge direct ou s’il y a doute sur l’identité d’un joueur.

-0- PANA BKN/JSG/SOC 9juil2019