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Congo : Un taux de croissance de moins 8,7 pour cent attendu à la fin de cette année

Brazzaville, Congo (PANA) – Le Congo devait enregistrer, à la fin de cette année, une récession de son économie avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de moins 8,7 pour cent dont moins 11 pour cent pour le secteur hors pétrole et moins 5,8 pour cent le secteur pétrolier, principalement attribuable au choc économique dû à la crise sanitaire du COVID-19, a révélé mardi à Brazzaville le Comité national économique et financier.

Selon le secrétaire général dudit comité, Michel Dzombala, Les tensions inflationnistes devraient connaître une décélération du fait de l’affaiblissement de la demande intérieure qui devrait s’établir à 2 pour cent contre 2,8 pour cent en 2019.

Examinant l’impact de la crise économique et sanitaire sur les différends modes de financement de l’économie congolaise, le comité a relevé les évolutions ci-après au 30 septembre 2020 : une hausse du taux d’épargne de précaution des ménages traduites par l’augmentation des dépôts bancaires, un repli de 4,2 pour cent des crédits bruts à l’économie, une baisse de 1,8 pour cent de créances en souffrance et une hausse en volume et en valeur des émissions du trésor public congolais sur le marché des titres publics à la souscription libre de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Au sujet des résultats des études sur la situation de la banque digitale sur le développement du mobile money et sur l’évolution de l’inclusion financière au Congo, le comité a encouragé le gouvernement à mettre en œuvre les recommandations formulées dans le cadre de celles-ci, afin d’encourager le développement des transactions par l’usage de la monnaie électronique et améliorer l’inclusion financière.

Par ailleurs, le comité a instruit le secrétaire général de mener à leur terme les études sur les modalités d’instruction de l’affacturage et du crédit-bail au Congo, sur la mise en œuvre de la médiation financière en conformité avec la réglementation de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), ainsi que sur l’élaboration du répertoire des sûretés bancaires, en recourant si possible à l’assistance technique et financière de la Banque mondiale.

-0- PANA MB/TBM 01dec2020