PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Innocence N'Tap Ndiaye invite les pays à se doter d’institutions de Dialogue social
Cotonou, Bénin (PANA) - La présidente de l’International francophone du Dialogue social (IFDS), Mme Innocence N'Tap Ndiaye, a appelé ce lundi, à Cotonou, au Bénin les pays à se doter d’institutions de Dialogue social, à l’ouverture de la deuxième Assemblée générale de l'organisation.
"A cette échelle nationale, je m’en voudrais de ne pas profiter de cette tribune pour exhorter les mandants tripartites nationaux à œuvrer dans le sens de mettre en place des institutions tripartites de Dialogue social et, au cas où ils en disposeraient déjà, de leur conférer une place incontournable dans la gouvernance des relations professionnelles", a notamment déclaré Mme N'Tap Ndiaye, à l’ouverture de cette rencontre sur le thème "Dialogue social, politiques publiques, migrations du travail et économie informelle".
"C’est ainsi seulement, chacun s’investissant pleinement dans son pays, que nous pourrons jouer ensemble notre partition pour rendre l’Afrique prospère, par ses ressources naturelles, mais aussi par ses performances économiques et sociales", a-t-elle souligné, se réjouissant des exemples du Burkina Faso et de la Tunisie qui ont récemment mis en place, respectivement, le Haut Conseil du Dialogue social et le Conseil national du Dialogue social.
Poursuivant son plaidoyer, Mme N'Tap Ndiaye a reconnu que: "dans le même registre, notre Patrimoine culturel, qui accorde une importance capitale au dialogue, devrait également être capitalisé pour nous départir de la culture de la confrontation et adopter la culture de la concertation, en toutes circonstances".
Démarrée ce lundi, la deuxième Assemblée générale de l’IFDS, qui regroupe des représentants d’une vingtaine de pays francophones, vise à "accroître et à rendre plus inclusive la participation des partenaires sociaux dans l’élaboration des politiques publiques, notamment en matière d’emploi, de migration du travail et d’économie informelle".
Organisée en collaboration avec le Bureau international du Travail (BIT) et la "CNV Internationaal" des Pays-Bas, la rencontre s’inscrit dans le cadre de l’orientation stratégique de l’IFDS, relative au renforcement des capacités de ses membres et leur permettra de mieux appréhender les rôles et responsabilités des parties prenantes au Dialogue social tripartite dans le développement économique et social et la contribution du Dialogue social à une meilleure prise en charge des causes et conséquences des migrations de travail.
Au cours de leurs travaux, qui s'achèvent mercredi, les participants mettront également l’accent sur la contribution des acteurs du secteur informel dans les économies en Afrique francophone et les modalités de leur accès à la sécurité sociale.
Ils procéderont aussi à l’examen et à la validation du document de Projet de l’IFDS, ainsi que de son Plan d’actions opérationnel.
-0- PANA IT/JSG/IBA 17déc2018
"A cette échelle nationale, je m’en voudrais de ne pas profiter de cette tribune pour exhorter les mandants tripartites nationaux à œuvrer dans le sens de mettre en place des institutions tripartites de Dialogue social et, au cas où ils en disposeraient déjà, de leur conférer une place incontournable dans la gouvernance des relations professionnelles", a notamment déclaré Mme N'Tap Ndiaye, à l’ouverture de cette rencontre sur le thème "Dialogue social, politiques publiques, migrations du travail et économie informelle".
"C’est ainsi seulement, chacun s’investissant pleinement dans son pays, que nous pourrons jouer ensemble notre partition pour rendre l’Afrique prospère, par ses ressources naturelles, mais aussi par ses performances économiques et sociales", a-t-elle souligné, se réjouissant des exemples du Burkina Faso et de la Tunisie qui ont récemment mis en place, respectivement, le Haut Conseil du Dialogue social et le Conseil national du Dialogue social.
Poursuivant son plaidoyer, Mme N'Tap Ndiaye a reconnu que: "dans le même registre, notre Patrimoine culturel, qui accorde une importance capitale au dialogue, devrait également être capitalisé pour nous départir de la culture de la confrontation et adopter la culture de la concertation, en toutes circonstances".
Démarrée ce lundi, la deuxième Assemblée générale de l’IFDS, qui regroupe des représentants d’une vingtaine de pays francophones, vise à "accroître et à rendre plus inclusive la participation des partenaires sociaux dans l’élaboration des politiques publiques, notamment en matière d’emploi, de migration du travail et d’économie informelle".
Organisée en collaboration avec le Bureau international du Travail (BIT) et la "CNV Internationaal" des Pays-Bas, la rencontre s’inscrit dans le cadre de l’orientation stratégique de l’IFDS, relative au renforcement des capacités de ses membres et leur permettra de mieux appréhender les rôles et responsabilités des parties prenantes au Dialogue social tripartite dans le développement économique et social et la contribution du Dialogue social à une meilleure prise en charge des causes et conséquences des migrations de travail.
Au cours de leurs travaux, qui s'achèvent mercredi, les participants mettront également l’accent sur la contribution des acteurs du secteur informel dans les économies en Afrique francophone et les modalités de leur accès à la sécurité sociale.
Ils procéderont aussi à l’examen et à la validation du document de Projet de l’IFDS, ainsi que de son Plan d’actions opérationnel.
-0- PANA IT/JSG/IBA 17déc2018
