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Sommet de l'UA : Lancement du livre de l'UA et de l'ONU sur les femmes africaines exceptionnelles, les organisations dirigées par des femmes

Addis-Abeba, Ethiopie (PANA) - Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est joint samedi aux dignitaires présents au Sommet de l'Union africaine pour le lancement d'un livre produit conjointement par les deux organisations et intitulé "She Stands for Peace : 20 years, 20 traneys".

Un communiqué des Nations unies a indiqué qu'elle reprenait les histoires de femmes africaines exceptionnelles et d'organisations dirigées par des femmes qui ont travaillé sans relâche à la construction d'une paix durable sur le continent.

M. Guterres a déclaré lors du lancement qu'en dépit de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, qui a fait date et qui vise à donner aux femmes les moyens de se prendre en charge, la "tendance positive" de ces dernières années à la prise en compte de la perspective de genre dans la résolution des conflits s'est inversée.

"C'est essentiellement une question de pouvoir. Cela montre que les hommes ne quittent pas si facilement le pouvoir... Le pouvoir n'est pas facilement cédé. Le pouvoir doit être arraché".

Le livre a été publié en étroite collaboration avec la Commission de l'Union africaine, a-t-il déclaré, et présente une grande variété de femmes : des villages ruraux et des villes, des femmes ayant reçu une éducation privilégiée et des femmes issues de milieux modestes.

"Ce que ces femmes remarquables ont en commun, c'est leur travail de promotion de la paix et de médiation des conflits dans les communautés, souvent sans reconnaissance ni rémunération, et parfois au prix de grands risques personnels. Ce sont des pionnières, des leaders, des pionnières et des innovatrices courageuses".

Il a fait remarquer que les femmes du livre veulent avant tout qu'on parle moins des femmes, de la paix et de la sécurité, et qu'on agisse davantage.

"Les femmes de ce livre comptent sur nous, la Communauté internationale, et sur leurs dirigeants et ceux des autres nations pour dépasser les discours à leur sujet. Elles veulent qu'on investisse réellement en elles en tant que parties prenantes égales qui se soucient de l'avenir de leurs communautés et de leurs nations. Ils connaissent dans les moindres détails - à l'égal de leurs homologues masculins - la logistique, les tactiques, la violence et le coût humain de la guerre".

"Nous devons faire beaucoup plus pour assurer la participation égale des femmes aux processus de paix", a déclaré M. Guterres, "et pour mettre les survivantes au cœur de notre approche de la violence sexuelle et sexiste dans les conflits".

-0- PANA MA/ASA/BEH 09fév2020