Agence Panafricaine d'information

Ouverture des travaux du Sommet extraordinaire de l’UA sur la ZLECAF à Niamey

Niamey, Niger (PANA) - Le Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange Continentale africaine (ZLECAF) s’est ouvert dimanche au Palais des congrès de Niamey, sous la présidence du président d’Egypte, Al Fatah El Sisi, président en exercice de l’institution panafricaine, en présence d'une trentaine de dirigeants africains, ainsi que des responsables d'institutions internationales.

Le Nigeria, puissance économique sous-régionale et le Bénin ont solennellement signé, ce dimanche à Niamey, l’accord de la ZLECAF, tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale ont déposé les instruments de ratification, ce qui porte à 27 les ratifications et à 54 les signatures.

La ZLECAF, dont le président Issoufou est le parrain, est entrée en vigueur le 30 mai dernier avec les 22 ratifications requises après son lancement en mars 2018 à Kigali. Le sommet de Niamey marque l’opérationnalisation de cet accord qui est l’un des projets-phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

« Nous sommes en train de mettre en place une des plus grandes

Zones de libre-échange à travers le monde qui compte plus de 1,2 milliard d’habitants pour un PIB de près de 3,4 trillons de dollars », a indiqué le président en exercice de l’Union africaine, Al Fatah El Sisi, ouvrant les travaux de ce sommet extraordinaire.

« Nous nous félicitons de cette grande réalisation, mais nous ne devrons pas perdre de vue que le chemin à parcoursir est encore long pour traduire cet accord dans les faits. Nous devons, pour ce faire, améliorer les échanges inter-africains qui sont présentement de 15% seulement, assurer la complémentarité dans le domaine de la production et de la distribution, ce qui exige davantage d’efforts ».

Pour le président El Sisi le sommet est important, car en dehors du lancement de la ZLECAF, « nous allons examiner les possibilités de son opérationnalisation et de son application, du renforcement du commerce inter-africain et pour lever les obstacles tarifaires et non-tarifaire ».

Le président en exercice de l’UA a invité ses pairs africains à réfléchir sur ce que nous pouvons tirer de la plus grande ressource du continent qu’est la jeunesse. « Nous comptons sur cette jeunesse pour traduire dans la réalité le rêve collectif dans le domaine du développement économique ».

-0- PANA SA/BEH/IBA 07juil2019