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Le président de l'UA, El-Sisi, s'engage à poursuivre le rêve de l'unité africaine

Addis-Abeba, Ethiopie (PANA) - Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a accepté, dimanche lors du Sommet de l'UA, de prendre la direction de l'Union africaine et s’est engagé à poursuivre le rêve de l'unité.

Il a déclaré que le choix de l'Egypte pour diriger l'organisation durant l’année prochaine était une source d'optimisme et un appel suprême au travail.

Le président Al-Sisi a déclaré avoir accepté d’assumer le rôle de dirigeant d'un continent confronté à la menace du terrorisme, une menace qui oblige les dirigeants du continent à s'appuyer sur l'unité comme pierre angulaire, pour sa prospérité.

S'exprimant peu de temps après que les dirigeants du continent eurent dévoilé la statue de l'empereur éthiopien, Haïlé Sélassié, devant l'entrée du siège de l'UA, pour immortaliser ses contributions à l'appel à une Afrique unie, le président Al-Sisi a annoncé qu'il envisageait de poursuivre le rêve d'une Afrique unie, qui sera capable d’échanger.

‘’La pierre angulaire de l'unité africaine nous a permis de franchir des étapes importantes qui se sont concrétisées. Il ne fait aucun doute que la compréhension commune est le moteur de notre union. L’Afrique peut devenir une superpuissance mondiale, grâce à notre unité’’, a déclaré le président Al-Sisi.

Le chef de l'Etat égyptien a félicité les dirigeants africains fondateurs de l’organisation, Kwame Nkrumah et Haïlé Sélassié, pour avoir fait élaborer les prémices, importants maximes, pour les opérations de l'UA, notamment un programme ambitieux d'unité.

Il a déclaré que l'Afrique était mieux placée pour comprendre ses défis uniques, protéger ses intérêts et régler ses problèmes, sans l’ingérence extérieure de puissances étrangères.

Le président Al-Sisi a également noté que la voie vers une Afrique sans conflits en 2020 était encore longue, ce qui interpelle les dirigeants de l'organisation à "nous protéger", grâce au développement.

Le dirigeant égyptien a annoncé qu'il créerait, au Caire, un Centre africain post-conflits pour développer des programmes visant à répondre aux ‘’besoins particuliers’’ des pays africains sortant d'un conflit.

Il a également appelé à une réponse efficace contre le terrorisme. Selon lui, les terroristes ont souvent attaqué les structures et les rêves de tous les pays et les dirigeants du continent étaient conscients de sa complexité.

Pour régler ces problèmes, son pays organiserait un sommet de haut niveau pour examiner le maintien de la paix et le développement, ainsi que les moyens de relier les deux de manière coordonnée.

‘’Nous voudrions dire que nous sommes confrontés à des conflits, au terrorisme et aux changements climatiques, qui poussent les gens à fuir leurs foyers et le nombre de réfugiés a atteint huit millions et celui des personnes déplacées à l'intérieur du pays 18 millions. Nous devons développer des programmes continentaux pour traiter la question des rapatriés et des réfugiés.

"Nous devons également rechercher les moyens pour lutter contre la fuite de nos meilleurs cerveaux d'Afrique et les garder dans leurs pays d'origine", a-t-il déclaré, en promettant de lutter pour une représentation équitable des pays africains au Conseil de sécurité des Nations unies.
-0- PANA AO/MA/ASA/BEH/IBA 11fév2019