Agence Panafricaine d'information

Le ministre libyen de l'Intérieur se désolidarise des violations de droits de l'homme commises par certains sécuritaires

Tripoli, Libye (PANA)- Le ministre de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale, Fathi Bachagha, a reconnu l'existence de cas de violations des droits de l'homme par certains éléments de la sécurité, assurant ne pas cautionner ces actes qui déshonorent les corps de la sécurité et le ministère. 

Dans un communiqué publié lundi par le ministère de l'Intérieur, M. Bachagha a déclaré qu'"il a constaté, à travers le suivi quotidien du travail des institutions de sécurité, en particulier celui de la réglementation, le fait que certains de leurs membres et éléments commettent certains actes qui constituent une violation des droits de l'homme dans un certain nombre de ses droits fixes conformément aux lois divines, aux lois et accords internationaux et us locaux internationaux locaux".

M. Bachagha a ajouté que "ces violations représentaient une insulte à leur auteur et à l'établissement de sécurité auquel il appartient, puis au ministère de l'Intérieur en général, avant de toucher d'une manière ou d'une autre la victime de cette violation".

Il a souligné que "les employés du ministère en suivant les instructions et en appliquant les ordonnances émises à cet égard, en particulier, évitent le recours à des moyens humiliants et inhumains lors de l'arrestation de personnes recherchées telles que les coups, les insultes, et en plaçant la personne arrêtée dans la malle arrière des véhicules et d'autres moyens qui violent la dignité humaine".

Le responsable a également mis en garde contre "le recours à la violence physique et à la coercition morale pour contraindre l'accusé à avouer, en remplaçant cela par la formation des enquêteurs aux méthodes et techniques d'enquête criminelle qui aboutissent à des résultats sans violence ni coercition".

-0-PANA BY/BEH 08juin2020