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Le mediateur de la CEDEAO pour le Mali, Goodluck Jonathan à Bamako

Bamako, Mali (PANA) - Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali, l'ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, est arrivé, mardi après-midi à Bamako, pour une visite de 48 heures qui s’inscrit dans le cadre du suivi des recommandations de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur le Mali, tenue à Accra (Ghana), le 30 mai dernier, a appris la PANA de source officielle.


Dès son arrivée dans la capitale malienne, Goodluck Jonathan et sa délégation, ont été reçus en audience à Koulouba par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, à l’issue de laquelle, le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, a indiqué à la presse locale qu’il s’agissait de voir comment la Transition se met en place avec la nomination d’un Premier ministre.

 

M. Brou a souligné que l'organisation sous régionale est disposée à accompagner le processus de transition pour que les objectifs soient atteints, ajoutant qu' il y a eu des échanges très positifs avec le président de la Transition, Assimi Goïta et le médiateur a été rassuré de ces échanges.

Selon le président de la Commission de la CEDEAO, les choses évoluent dans le sens souhaité. "Nous allons, une fois que le gouvernement sera en place, voir comment est-ce que les différents points du calendrier déjà arrêté vont se mettre en place", et souligné que la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies vont accompagner le processus.

Rappelons que, dans le communiqué final publié à l’issue des travaux du Sommet extraordinaire sur la situation du Mali le 30 mai dernier à d’Accra, les chefs d’État avaient notamment demandé la nomination immédiate d’un nouveau Premier ministre civil. Un nouveau gouvernement inclusif devrait être formé pour poursuivre le programme de transition.

Les dirigeants de la CEDEAO ont aussi réaffirmé la nécessité de respecter la période de transition de 18 mois décidée à Accra. Dans ce contexte, la date du 27 février 2022, déjà annoncée pour l’élection présidentielle, doit être absolument maintenue. Un mécanisme de suivi sera mis en place à cet effet.

-0- PANA GT/IS 09juin2021