Le HCR préoccupé par le décès d'un réfugié somalien à Tripoli
Tripoli, Libye (PANA) - Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé sa préoccupation à la suite de la mort d'un demandeur d'asile somalien de 19 ans dans la capitale libyenne, Tripoli, "à sa sortie de l'hôpital à la fin du mois de décembre dernier".
Dans un communiqué publié jeudi, le Bureau du HCR en Libye indique que le réfugié était enregistré auprès de ses services en octobre 2020, après avoir été libéré de la ville de Beni Walid (186 km sud-ouest de Tripoli) contre rançon, affirmant qu'il avait été "soumis à des mauvais traitements et contraint aux travaux forcés alors qu'il était en captivité dans un camp de passeurs d'êtres humains".
Le communiqué souligne que l'unité de migration du Croissant-Rouge libyen s'était rendue sur le lieu de séjour du jeune homme, où elle avait trouvé un autre enfant somalien de 15 ans en état de choc; un examen médical lui avait été immédiatement accordé, ainsi qu'un soutien psychologique et une assistance.
Le HCR a ajouté que "le petit garçon séjourne actuellement avec des membres de la communauté somalienne à Tripoli et son état est surveillé. Il a également été enregistré auprès du HCR, où il a déclaré avoir été soumis dans divers camps de passeurs à la torture, à la famine et à diverses formes de mauvais traitements".
Pays à la fois d'accueil et de transit de la migration clandestine, la Libye a été transformée par le chaos sécuritaire qui s'est installé ces dernières années en point de départ privilégié pour les immigrés clandestins qui veulent traverser la Méditerranée vers l'Europe.
On rappelle que 11.265 migrants clandestins ont été ramenés en Libye par les gardes-côtes libyens au cours de 113 opérations de sauvetage ou d'interception d'immigrés illégaux en mer Méditerranée au cours de l'année 2020.
-0- PANA BY/JSG/SOC 07jan2021
