Agence Panafricaine d'information

Le FNUAP coordonne pour la mise en place d'une stratégie en 2020 pour la lutte contre la violence basée sur le genre social en Libye

Tripoli, Libye (PANA) - Trente-cinq représentants des ministères des Affaires sociales, de l'Enseignement, de la Santé et de la Justice du Gouvernements libyen d'union nationale à Tripoli et du Gouvernement intérimaire à Beidha (est) et des représentants d'ONG locales et internationales coordonnent avec le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour la mise en place d'une "Stratégie 2020" pour lutter contre la violence basée sur le genre social en Libye.

La Représentante du FNUAP, Berangere Boell-Yousfi, a déclaré dans un communiqué publié mercredi que le Fonds continuait d'investir beaucoup pour "renforcer la réponse à la violence sexiste en Libye", appelant "les organisations de la société civile et les autorités libyennes à continuer d'aider le Fonds à atteindre ses objectifs".

Elle a également plaidé pour un financement plus accru des "partenaires internationaux et du gouvernement libyen pour prévenir les cas de violence", soulignant la nécessité d'une coordination afin de créer un environnement institutionnel fournissant des services de base pour prévenir la violence et protéger les femmes et les hommes.

L'objectif de cet atelier est de passer en revue la stratégie en matière de lutte contre la violence liée à l'appartenance sexuelle pour 2020, qui est en cours d'élaboration, en consultation avec les principaux acteurs et interlocuteurs en la matière, a précisé le communiqué.

"C'est également l'occasion d'organiser des consultations sur la préparation et la planification d'urgence en matière de violence basée sur le genre pour l'année prochaine", a ajouté la même source, qui précise que "cet atelier intervient à un moment où nous sommes tous en train d'élaborer le plan de réponse humanitaire pour l'année 2020".

Il est crucial de prendre en compte et de coordonner les interventions en matière de violence sexiste dans les situations d'urgence.

Le Fonds a souligné qu'"il était préoccupé par le fait que seuls 10 pour cent des besoins de financement pour 2019 sont couverts", soulignant qu'un soutien supplémentaire est nécessaire en 2020.

La même source a souligné la "nécessité d'une planification pluriannuelle après 2020 dans les domaines du développement des données et de l'institutionnalisation de la réponse et de la prévention de la violence liée au sexe", appelant les différents ministères à investir dans le renforcement de leurs capacités techniques pour atteindre les objectifs du Fonds.
-0- PANA BY/JSG 30oct2019