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Le Conseil de sécurité des Nations unies réaffirme son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme

 Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) -  Le chef de l'Etat burkinabè, Roch March Chrtistian Kaboré, par ailleurs président en exercice du G5 Sahel, a eu une séance de travail,  dimanche soir, avec une délégation des membres du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a porté sur les défis sécuritaires du Burkina Faso et la coopération entre la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) et la force conjointe du G5 Sahel, a rapporté lundi un communiqué officiel.

Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, cette séance de travail se tenait à l’issue d’une rencontre qui a eu lieu à Bamako au Mali et a permis de redéfinir les bases de la coopération entre la MINUSMA et la force conjointe du G5 Sahel.

"Il s'est agi de trouver comment la MINUSMA peut appuyer en logistique et de façon opérationnelle le G5 Sahel pour que la force conjointe soit plus performante sur le terrain", a indiqué Alpha Barry dans le communiqué.

Selon le ministre, le souhait des membres du G5 Sahel est que "la coopération entre les deux forces, qui se limitait à l’intérieur des frontières du Mali, puisse s’étendre sur l’ensemble de l’espace du G5 Sahel et prendre en compte les sept bataillons qui sont engagés dans la force conjointe.

Les diplomates allemand, Christoph Heusgen, ivoirien, Kacou Houdja, et français, François Delattre, tous représentants permanents de leurs pays respectifs auprès des Nations unies, et co-présidents du Conseil de sécurité, ont réaffirmé la solidarité, l’amitié et le soutien du Conseil au Burkina Faso en guerre contre le terrorisme.

"Le Secrétaire général des Nations unies a instruit son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, de concentrer les efforts de la région sur le Burkina Faso ", a expliqué Christoph Huesgen.

La délégation a invité le gouvernement burkinabè à œuvrer au resserrement du tissu social distendu par des affrontements intercommunautaires.

Elle s’est aussi dite soucieuse du respect des droits des citoyens dans le contexte de la lutte anti-terroriste.

"La lutte contre le terrorisme doit être menée en respectant les droits de l’homme. Il faut aussi protéger les femmes et les enfants qui sont le plus souvent les victimes", a estimé M. Heusgen.

Le conseil de sécurité a loué la vitalité de la société civile, engagée, entre autres, sur le terrain de la lutte contre la corruption, et salué l’esprit d’intégrité des burkinabè.

Il a félicité le Burkina Faso pour les réformes démocratiques engagées, notamment celle portant révision de la Constitution, et encouragé le gouvernement à poursuivre les réformes et à mettre en œuvre les lois déjà adoptées.

-0- PANA TNDD/JSG 25mars2019