Agence Panafricaine d'information

Le Bénin opte pour la protection de sa façade maritime et postes frontaliers terrestres.

Cotonou, Bénin (PANA) - Le Bénin vient d’opter pour la protection de sa façade maritime et de certains de ses postes frontaliers terrestres, selon une décision du dernier conseil hebdomadaire des ministres.

 

L'opération qui vise principalement à renforcer la sécurité autour des frontières et du port de Cotonou, permettra de construire un nouveau centre national de contrôle maritime dans la capitale économique, de renforcer la surveillance et la protection des navires locaux contre les effets de la piraterie.

 

Elle permettra également de surveiller les zones de pollution, détecter les pollutions en mer et d’améliorer la sécurité et la sûreté du trafic maritime, ainsi que sur le Lac Nokoué et sur les rivières intérieures.


Pour y parvenir, le gouvernement béninois a requis l’expertise de la société norvégienne Vissim A.S, mondialement connue comme leader dans la conception des logiciels de surveillance maritime, en raison de son expérience, pour fournir des solutions de pointe au pays dans le cadre de la protection de toute sa façade maritime, ainsi que de certaines de ses frontières terrestres.

 

Les solutions que propose cette société prennent également en compte le déploiement de radars appropriés le long de la côte béninoise, de Grand-Popo à Sèmè-Kraké et ce, jusqu'à la Zone économique exclusive, afin de mieux lutter contre la pêche illégale et autres activités répréhensibles des bateaux mouillant dans les eaux béninoises.

 

Les actes de piraterie maritime survenant dans la sous-région ouest-africaine ont particulièrement affecté le Bénin entre les années 2008 et 2011 et ultérieurement, déplore-t-on.

 

Une telle situation exige, précise-t-on, une surveillance permanente des frontières terrestres et maritimes, afin de renforcer la sécurisation des eaux et d'en rassurer les usagers.


-0- PANA IT/IS/SOC 13avr2019