La réouverture du principal passage frontalier entre la Tunisie et la Libye reportée de 48 heures
Tunis, Tunisie (PANA) - La Tunisie et la Libye ont convenu de reporter de 48 heures la réouverture du passage frontalier entre les deux pays, en attendant d'aplanir certaines questions liées à son fonctionnement, a annoncé le président de l'Observatoire tunisien pour les droits de l'homme, Mustapha Abdelkrim.
Les deux pays ont pris cette décision lors d'une réunion de coordination tenue mardi et qui a permis de trouver des points de convergence sur le fonctionnement du passage Ras Jadir.
En attendant de trouver des solutions aux points de divergence, le passage sera exclusivement réservé à la traversée des Tunisiens et Libyens souhaitant retourner dans leurs pays respectifs, a précisé la même source, ajoutant que les ambulances libyennes sont aussi autorisées à entrer en Tunisie, mais sans les voitures des accompagnateurs.
Ainsi, le passage reste fermé aux activités traditionnelles et aux échanges commerciaux depuis la décision de la Libye, le 23 octobre dernier, de le fermer.
La partie tunisienne affirme, pour sa part, que le passage est ouvert de son coté.
Les voyageurs aussi bien tunisiens que libyens souhaitent un meilleur traitement dans les deux pays et un respect plus conforme à leur dignité ainsi qu'un fonctionnement plus efficace, notamment, pour les Libyens qui se rendent en Tunisie en ouvrant plus de couloirs de passage, a indiqué Mustapha Abdelkrim.
Ce dernier a également souligné la nécessité de renforcer les ressources humaines et logistiques afin de réduire la durée des formalités.
Il a plaidé pour la réouverture, le plus rapidement possible, du passage frontalier dans l'intérêt des deux pays.
Le ministère libyen de l'Intérieur avait pris la décision de la fermeture du passage du coté libyen aux voitures, aux personnes et aux camions de transport de marchandises, rappelle-t-on. ù
Ras Jadir est le plus important passage frontalier entre la Tunisie et la Libye, signale-t-on.
Les libyens se plaignent souvent du mauvais traitement dont ils font l'objet de la part des Tunisiens et de la durée des formalités qui peuvent atteindre 20 heures, ce qui cause beaucoup de souffrances chez les familles et les malades libyens, souligne-t-on. -0- PANA YY/IN/JSG 30oct2019
