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La communauté internationale soutient le Mali dans sa quête de stabilité politique et de paix

Lomé, Togo (PANA) - La Communauté internationale a manifesté son soutien au Mali en quête de stabilité politique et de paix, suite au coup d’Etat d’août dernier, lors de la deuxième réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), tenue lundi dans la capitale togolaise, a constaté la PANA.

Responsables en charge des questions politiques et de paix des institutions comme l’ONU et l’UA ainsi que des chefs de diplomatie des pays de la CEDEAO et de l’Algérie, ont participé à cette rencontre dont l’objectif est de faire, entre autres, "l’état d’avancement des réformes politiques et institutionnelles, l’évolution de la préparation des élections générales, la situation économique ainsi que l’analyse de la situation sur les questions humanitaires, de défense et de sécurité".

Pour le président togolais, Faure Gnassingbè, "la réussite de la transition n'est pas une option mais un impératif", affichant l’appui du Togo au processus de paix et de stabilité politique au Mali. 

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zeini Moulaye, est confiant. "Nous avons toutes les capacités pour réussir cette transition et nous la réussirons. En seulement six mois, nous avons fait beaucoup de choses, nous avons connu de réelles avancées", a-t-il indiqué.

Propos confirmés par Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux Opérations de paix des Nations unies qui a loué les avancées positives et les efforts des autorités de la transition dans la mise en œuvre de l’accord de paix. 

Mahamat Saleh Annadif, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en charge de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Smail Chergui, commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA), ont affirmé leur satisfaction face aux évolutions dans les réformes politiques et institutionnelles dans le pays.

Cependant, indique une note de conclusion de la réunion, les participants ont exprimé leurs "préoccupations face aux risques que pourront engendrer les mouvements sociaux déclenchés par plusieurs syndicats et corporations dans divers secteurs de la vie socio-économique du pays, malgré la signature, le 5 février dernier, d’un accord avec l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTMA).

Aussi, ont-ils lancé un "pressant appel à l’ensemble des parties prenantes à privilégier le dialogue et le compromis afin d’apaiser le climat social "

La troisième réunion du Groupe, précise-t-on, se tiendra en juin prochain à Bamako, au Mali, après celle de Lomé, qui vient de s’achever et la réunion inaugurale tenue le 30 novembre 2020 à Bamako.

Le GST-Mali, rappelle-t-on, mis en place par l’Union africaine, le 9 octobre dernier, lors de la 954ème réunion du Conseil de paix et de sécurité, a pour mission principale de "soutenir le gouvernement de transition" (ndlr : après le putsch de 2020) et le peuple malien dans la "mise en œuvre de la Charte de la transition et de sa Feuille de route, adoptées à la suite des négociations menées sous l’égide de la CEDEAO ".

-0- PANA FAA/JSG/SOC 09mars2021