Ethiopie: " L'Érythrée touchée par des roquettes tirées depuis la région éthiopienne du Tigray''
Addis-Abeba, Éthiopie (PANA) - La capitale érythréenne, Asmara, a été touchée par deux roquettes apparemment tirées depuis la région éthiopienne du Tigray.
Le site d'information de Tesfa a tweeté: "Deux roquettes tirées depuis les territoires détenus par #TPLF en #Tigray visant l'aéroport d'Asmara (+ l'armée de l'air) ont raté leurs objectifs et ont atterri à la périphérie d'Asmara.
Le gouvernement érythréen n'a pas encore commenté sur ces attaques à la roquette, mais de nombreux Érythréens ont tweeté pour confirmer que deux roquettes ont touché Asmara.
On signale que le gouvernement local de Tigray est entrain de combattre les forces du gouvernement fédéral.
Vendredi soir, le gouvernement éthiopien a accusé les forces du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) d'avoir tiré des roquettes sur deux villes d'un État voisin.
L'Agence de presse éthiopienne (ENA), dirigée par l'État, a cité le groupe de travail sur l'état d'urgence en Éthiopie, affirmant que des roquettes avaient été tirées vers les villes de Bahir Dar et Gondar dans la région d'Amhara.
En conséquence, dit-il, les zones de l'aéroport ont été endommagées.
"La junte TPLF est en train d'utiliser le dernier armement de son arsenal. Cela indique que le TPLF est entrain d'utiliser de manière désespérée, ses derniers recours pour maintenir le contrôle de son territoire », a déclaré le groupe de travail sur l’état d’urgence.
Les dirigeants du TPLF ont depuis revendiqué la responsabilité des tirs de roquettes sur les villes de Bahir Dar et Gondar.
On rappelle que des violences ont éclaté au début du mois à Tigray, impliquant les forces fédérales et locales, à la suite de la prise de contrôle d'une base militaire dans la capitale tigréenne, Mekelle, ce qui a incité le Premier ministre éthiopien à ordonner une offensive militaire.
Avant l'escalade du Tigray, des dizaines de personnes dans l'ouest de la région d'Oromia ont été tuées et blessées dans des attaques.
Le gouvernement fédéral éthiopien a également déclaré l'état d'urgence de six mois dans la région du Tigray, dont le gouvernement est contrôlé par le TPLF.
Le Service national de renseignement et de sécurité (NISS) de l'Éthiopie a, quant à lui, annoncé l'arrestation de 14 membres terroristes d'Al-Shabaab et de l'Etat islamique qui étaient en mission pour mener des attaques contre diverses zones du pays.
L'agence de presse éthiopienne (ENA), qui a cité le NISS, a déclaré qu'Al-Shabaab et l'Etat islamique avaient envoyé leurs membres dans la capitale, Addis-Abeba, et dans diverses régions du pays "pour commettre des actes terroristes qui endommagent la vie humaine et les biens et qui ternissent l'image du pays ".
Il a indiqué que du matériel de communication et d'autres matériels préparés pour être utilisés pour les missions destructrices avaient également été saisis.
Le NISS a déclaré que les groupes terroristes avaient comploté pour attaquer diverses régions du pays en saisissant la fenêtre d'opportunité ouverte par le conflit dans la région du Tigray, où le gouvernement fédéral a lancé une opération militaire.
-0- PANA MA/BAI/TBM 15nov2020
