Agence Panafricaine d'information

Deux sites capverdiens inscrits au Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO

Paris, France (PANA) – Le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) de l’UNESCO a approuvé, lors d’une réunion en ligne qui s’est tenue, mardi et mercredi, la Réserve de biosphère de Fogo et celle de Maio au Cap-Vert au Réseau mondial des réserves de biosphère.

«Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’efforcent de réconcilier l’activité humaine avec la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Elles constituent des éléments centraux du travail de recherche et de sensibilisation de l’UNESCO visant à promouvoir des pratiques de développement durable innovantes. Il s’agit aussi de combattre la perte de la biodiversité en soutenant la compréhension, la valorisation et la sauvegarde de l’environnement de vie par les collectivités et les États membres », a expliqué l’UNESCO.

La Réserve de biosphère de Fogo, plus jeune île du Sud de l’archipel du Cap-Vert et la seule avec un volcan actif, culmine à une altitude de 2 829 mètres et abrite diverses espèces indigènes, notamment des oiseaux et des reptiles, tels que Hemidactylus lopezjurado (gecko endémique rare), Chioninia vaillantii xanthotis (Mabuya de Vaillant) et des tortues marines (tortue verte et tortue olivâtre) et comptant environ 37 000 habitants qui vivent principalement de la culture des fruits, du café, des légumes et des vignes réputées pour leur terroir volcanique.

La Réserve de biosphère de Maio, principalement marine abritant plusieurs espèces endémiques, notamment des tortues et des cétacés, ainsi que de nombreux poissons, oiseaux marins et reptiles marins, est l’un des endroits les plus arides du pays qui offre de superbes plages, des festivals, des marchés artisanaux.

Maio est un patrimoine historique qui a attiré un nombre croissant de touristes au cours des dernières années et la majeure partie des quelque 7 000 habitants de l’île vivent de la production de maïs, de haricots, de melons et de sel, ainsi que du tourisme.

Le programme l’Homme et la biosphère, l’un des premiers à promouvoir l’idée de développement durable, est une initiative scientifique intergouvernementale créée par l’UNESCO en 1971 et compte désormais 714 réserves dans 129 pays de par le monde.

-0- PANA BM/IS/SOC 31oct2020