Deux mille soldats de la force conjointe de l’initiative d’accra seront déployés au Burkina Faso
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - Le Sommet de l’initiative d’Accra a décidé, mardi, de déployer 2 milles soldats au Burkina Faso avec pour siège Tamalé au Ghana et le renseignement à Ouagadougou, a rapporté la télévision publique du Burkina Faso (RTB).
Ce sommet tenu à Accra a été un cadre pour mûrir l’incitative qui regroupe six pays pour limiter l’expansion du terrorisme. Cette initiative est purement sécuritaire et axée sur le partenariat et le soutien mutuel entre les pays membres.
"Si cette initiative ne donne pas de résultats concrets, le Burkina Faso se réserve le droit de se retirer parce que nous ne sommes pas pour des sommets et des réunions sans fin et sans résultats. Je pense que nous avons été compris parce que l’initiative a pris conscience de la sécurité dans la sous-région et les Etats se sont engagés à mettre en place très rapidement une force conjointe pour soutenir les pays qui luttent contre le terrorisme au Sahel", a déclaré le chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Kyelem de Tambela.
La force antiterroriste de l’initiative d’Accra verra le jour dans un délai d’un mois, mais il faut 550 millions de dollars pour démarrer. La CEDEAO, l’Union africaine, l’UE et la Grande Bretagne se sont déjà engagés à soutenir l’initiative.
"En prenant par exemple rien qu’en prélevant une petite somme sur un kilogramme de café, de cacao ou de coton vendu, d’un lingot d’or extrait, nous pouvons réunir les fonds nécessaires pour mettre en œuvre cette initiative. Cette conférence s’est terminée et je repars satisfais parce que nous avons été entendus", a précisé le chef du gouvernement burkinabè.
Le Nigéria s’est dit disposé à accompagner cette force conjointe en appui aérien et en appui logistique. "Les autres pays ont compris que si le terrorisme n’est pas vaincu au Burkina Faso, il va s’étendre sur tous les pays limitrophes du Burkina Faso", a déclaré le Premier ministre burkinabè.
L’Initiative d’Accra a été lancée en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, en réponse à l’insécurité grandissante liée à l’extrémisme violent dans la région.
-0- PANA TNDD/IS 23nov2022
