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Débuts remarqués de la Première dame du Burundi

Bujumbura, Burundi (PANA) - Déjà servie par une taille de « Top-modèle », élégante, aussi bien dans des toilettes de haute couture occidentale que dans des tenues traditionnelles, la première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye Ndayubaha, tape encore dans l’œil par une activité débordante depuis qu’elle assume cette nouvelle charge, il y a à peine deux mois, de l’avis des admirateurs.

Déjà, au lendemain de l’investiture de son mari, Evariste Ndayishimiye, comme candidat à l’élection présidentielle, Mme Ndayubahe avait frappé les esprits en témoignant d’une vision nocturne qui l’invitait de s’entrainer à la démarche de Première dame.

Une colombe avait également annoncé la bonne nouvelle à celle qui a fini par devenir la Première dame du pays en se posant sur son épaule, a témoigné son mari, dans l'euphorie de son investiture officielle.

Les nouveaux locataires du Palais présidentiel "Ntare Rugamba", du nom du premier monarque conquérant du Burundi, ont conservé une complicité sans faille.

Certains commentateurs se demandent si la Première dame n'est pas devenue une institution parmi les institutions.

Sous la couverture de sa nouvelle « Fondation pour les bonnes actions », la Première dame est aussi courtisée et omniprésente que son mari.

Elle reçoit des diplomates, patronne des séminaires-ateliers, participe aux galas de bienfaisance, se laisse aller aux sollicitations des confessions religieuses et des organisations de la société civile.

La Première dame se fait encore remarquer par un penchant d'une femme moderne pour les nouveaux médias sociaux.

La complicité avec les internautes est telle qu'ils la font passer pour « la Première dame la plus adorable du Burundi », à l’« âme charitable », au « cœur d’or » et qui mérite une « longue vie ».

Elle a su également nouer de bons rapports avec les partenaires techniques et financiers du pays. Parmi eux, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), et plus généralement, le système des Nations Unies au Burundi.

« Heureuse de recevoir, au siège de la "Fondation pour les bonnes actions", le Coordinateur-résident du Système des Nations Unies au Burundi, Conille Garry, nous avons échangé sur la collaboration entre les agences de l’ONU », twitait-elle dernièrement.

« Plein succès dans vos réalisations » car, « vous êtes une très bonne femme pour la nation burundaise », a commenté une internaute, à la suite de cette audience.

La toile n’en a encore eu que pour la Première dame quand dernièrement, elle a lancé une campagne de sensibilisation des jeunes scolarisés, en vacances, sur "la sagesse, le leadership, la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre le Sida et contre la COVID-19 », à Bujumbura, la capitale économique du Burundi. « Le fait d'engager votre cœur et votre esprit à l'amélioration de la vie des jeunes est une initiative digne de louanges », a écrit un internaute.

Un autre internaute a souhaité « bon courage et des bénédictions divines » à notre maman nationale

La Première dame du Burundi doit encore à la toile le surnom affectueux de « MAMU », abrégé de « Maman Mugiraneza » (Maman bienfaitrice, en langue nationale, le Kirundi).

Cette lune de miel avec les internautes tranchent avec les habitudes des réseaux sociaux à insulter gratuitement, note-t-on.

-0- PANA FB/IS/SOC 15août2020