Burkina Faso/Terrorisme : Les femmes ont une onction de pouvoir détecter les premiers signes de radicalisation
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les femmes ont une onction de pouvoir détecter les premiers signes de radicalisation, a déclaré, vendredi, la ministre burkinabè en charge de la Femme, Marie Laurence Ilboudo/Marchal, à l’occasion de la 162ème Journée internationale de la femme, célébrée sous le thème: "Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale".
Selon la ministre, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, "la contribution de la femme est indispensable", car au sein des différentes communautés, "nous avons toujours joué un rôle d’intermédiaire dans les situations de conflit, en facilitant la communication".
"Nous sommes de véritables passerelles entre les communautés. Nous sommes des artisans de paix au sein de nos communautés et nous avons aussi une onction de pouvoir détecter et de corriger au sein de nos communautés les premiers signes de radicalisation et de comprendre les facteurs susceptibles d’influer leurs choix", a lancé la ministre en charge de la Femme, dans son discours prononcé à Koupéla, dans la région de l’Est où est célébrée cette journée.
Invitant les femmes à s’engager dans cette "lutte qui s’avère de longue haleine", la ministre a souligné que: "nous devons persévérer dans le rôle d’éducatrice et de transmission de savoir au sein des différentes communautés".
Les attaques terroristes ont engendré le déplacement de plus de 86.971 personnes dans les régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel et de la Boucle du Mouhoun du Burkina Faso, rappelle-t-on.
-0- PANA TNDD/IS/IBA 08mars2019
