Les résultats de la réunion des ministres des Affaires étrangères arabes sur la Libye au menu d'un entretien à Tripoli
Tripoli, Libye (PANA) - Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement d'union nationale, Mohamed Siala, a informé jeudi, le membre du Conseil présidentiel, Ahmed Maitig, des résultats des discussions de la 152ème session ordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères sur la Libye.
La réunion, qui s'est tenue au Bureau du Premier ministre, a été consacrée à "un examen de la position du gouvernement d'union nationale sur l'agression contre Tripoli et de son droit à défendre la capitale et à repousser l'agression", selon un communiqué du département de la communication et des médias du gouvernement, publié sur son site.
La rencontre a également discuté des résultats de la réunion et des mesures à prendre pour la prochaine phase.
Les ministres des Affaires étrangères arabes ont réaffirmé mardi au Caire, en Egypte, l'importance de préserver la souveraineté de la Libye et ont rejeté toutes les formes d'ingérence extérieure.
La 152ème session ordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau ministériel, a conclu, dans ses recommandations, que la mise en œuvre de l'Accord politique libyen de Skhirat devait être soutenue comme seule référence de la solution politique et du rôle des institutions légitimes découlant de cet accord.
Le Conseil de la Ligue des États arabes a exprimé sa profonde préoccupation devant l'escalade militaire qui menace la sécurité et la stabilité en Libye, dans les pays voisins et dans toute la région, appelant à un cessez-le-feu immédiat, soulignant qu'une solution politique est le seul moyen de rétablir la stabilité en Libye et d'éliminer le terrorisme.
On rappelle que lors de son discours à la réunion de la Ligue arabe, M. Siala a appelé l'organisation pan-arabe à "rompre son silence face à la crise libyenne et à prendre une position claire pour mettre fin au soutien militaire aux forces agressives" dans la capitale, Tripoli, en référence à la guerre en cours au sud de la capitale depuis le 4 avril dernier.
Il a ajouté que "l'attaque du maréchal Haftar sur la capitale a ignoré toutes les résolutions internationales et même avant, la décision du sommet arabe en Tunisie de juger de la nécessité de poursuivre le processus politique", selon un précédent communiqué.
-0-PANA BY/BEH/SOC 12sept2019
